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Politique Quantique & Poésie Intemporelle.over-blog.com

poésie, politique, porcherie, pommade, polémique

No Dirty Rules Festival

Hier, sur la Meuse, se déroulait le quatrième No Dirty Rules Festival. Une centaine de courageux matelots bravèrent les vaguelettes et embarquèrent sur la péniche Legia qui servait de cadre à cet évènement. Les vagues n’emportèrent personne bien que les vagues de notes déferlantes firent que tout le monde se laissa emporter quand même – je sais, les phrases à la con, ça me connait…

 

Les Slugs eurent le lourd privilège d’ouvrir les festivités et c’est devant un public pas encore complètement embarqué qu’ils nous régalèrent. En vieux briscards, ils ont maîtrisé leur sujet et mon bonheur fut total lorsqu’ils chantèrent les soucis capillaires du chanteur dont le crâne était malmené par Gilbert qui rwétait pa l’feniesse. Le point d’orgue restera pour moi la reprise du Mexicain basané de Marcel Amont où le chanteur nous démontra que lui aussi pouvait tenir la note et sans se la péter plus que ça. Au bout d’une heure de concert, le public était dans la poche des Slugs et ils purent laisser la place aux suivants.

 

Stateless vient de Mantes-la-Jolie et pratique un street punk énergique et sans fioriture inutile. Ils réussirent un exploit assez improbable quoique non voulu quand le public se mit à danser une queue leu leu ce qui dans un festival punk ne doit pas être très fréquent. Quant à nos trois artistes, ils terminèrent leur concert dans des états divers. Le chanteur encaissa assez bien la chaleur ambiante et sa coiffure n’en souffrit pas trop ce qui ne fut pas le cas du malheureux batteur. Au départ, il présentait une magnifique crête dans les tons rouge orange mais l’hystérie de ses baguettes en eut raison et c’est avec une crête ravagée et mollasse qu’il termina sa prestation qui elle ne l’était pas (mollasse bien sûr, parce que ravagée, un peu quand même). Le bassiste ne connut pas ce problème puisque son crâne a la pilosité d’une fesse de bébé. Au passage, je tiens à dire que la laideur de ce bassiste quand il chante le rend d’une beauté indescriptible. Ne cherchez pas, je me comprends et lui aussi je pense… Après, je vous rassure, quand il ne chante pas, ça va…

 

Grand Collapse enchaînèrent et ils nous envoyèrent du lourd mais hélas la chaleur insupportable dans la péniche – imaginez une salle de douze mètre sur cinq et deux mètres de haut – faisait que ça commençait à sentir le keupon plus très frais et je dus aller prendre l’air en surface, ratant ainsi la fin de ce concert au profit de quelques bières fraîches. Par chance, même sur le pont, on pouvait les entendre et en profiter quand même.

 

Aux premiers accords des Babes, je suis redescendu et suis évidemment allé les voir. J’étais seul, tout le monde étant en train de chercher de l’air à l’extérieur mais ces gars s’en foutaient et jouèrent comme s’ils étaient devant cent mille personnes. Peu à peu la salle se remplit et le chanteur au bagpipe donna sa pleine mesure. Une heure de punk rock à l’état pur, presque primitif, nous récompensa tous d’être resté stoïques bien que couvert de sueur.

 

White Dog Suicide passa ensuite mais je n’en vis pas grand-chose préférant profiter de l’air frais et aussi discuter avec quelques inconnus qui désormais le seront un peu moins. Nous partîmes quand les Flue Sniffers entrèrent en piste car nous étions vaincus par la bière, la fatigue et la chaleur. En dehors du plaisir musical que nous avons pris, nous avons une fois de plus fait de chouettes rencontres et passé un formidable moment entourés de gens simples, respectueux et sincères et ça, ça n’a pas de prix.

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